HumanDreamer88

Temps à toi petit oiseau…

Temps venu à toi accompli en devenir 
La saison chaude se terminera bientôt 
Il n’est encore trop tard pour se repentir 
Pigeon m’informa que c’est partout le chaos 

Peuples de toutes les terres se soulèvent 
Celle des lions est loin d’être une exception
Dirigeants sont tous inquiets de la relève 
Partout dans les airs ça sent la révolution


Reveille-toi, toi,  incorrigible rêveur 
Temps venu de prendre ta destinée en main 
Cesse maintenant de fuir les voies du Seigneur
Tu pourrais donc enfin comprendre son dessein 

Tout cela est en effet lié et fait sens 
Nul ne pourra déjouer la providence 
On ne peut fuir à jamais sa paroisse 
Le canari ne devient jamais rapace 

Mourir est peut-être la seule solution
Oublier, ce luxe que je ne peux m’offrir 
Rêvasser en attendant cette collision 
Taire ces chimère en en espérant flétrir


Temps est venu de confesser la défaite
Corbeau est là pour annoncer la nouvelle
La dernière traversée marqua la retraite
Tu n’auras donc plus à porter les séquelles  

Il paraîtrait que faudrait partir à l’aube 
Tous voulurent profiter de cette trêve 
Gard à toi petit oiseau ornitophobe 
Tu sembles avoir oublié ton doux rêve  

Est-ce le soleil qui se lève à l’horizon ?
Ou seraient-ce la lueur des bois qui brûlent ?
Des nuées prirent leur envol à l’unisson 
Ne sens-tu l’arrivée de la canicule ?

Sa colère serait donc inéluctable 
Crois-tu qu’Il a oublié les erreurs passées ?
Il paraîtrait que nous avons déjà commis l’irréparable  
Nulle ignominie ne pourra être oubliée à jamais 


Colombe dit qu’il ne fallait perdre espoir
Mais hibou passa et nous laissa entrevoir 
Ce bout de désespoir transmis par les aïeux 
Celui qui alluma et entretint les feux 

La transmission cette fois-ci fut donc amère 
Les volatiles auraient remué ciel et terre 
Dans cette cacophonie nous étions bien perdus 
Et toute les propositions furent bien farfelues 

Aigle lusitanien survolant au loin les plaines 
Portant en effet le courage dans ses gènes 
L’Adour s’est bien asséché d’après ce qu’il a dit 
Et le nord devint le refuge des repentis 


Rappelle-toi, Ô toi aigle fort et vaillant
Ne vois-tu donc pas que tu avais raison ?
Rappelle-toi combien faibles nous étions en somme 
Tous les peuples finirent par déserter le dôme 

Humains détruisirent tous les nids d’hirondelles
Seront toutes donc contraintes de migrer tantôt
Il faudrait alors revenir à la citadelle 
Suivons tous les recommandations du moineau

Terre mère ne cache plus son désarroi 
Uranos prévint de la colère de  Gaia 
Kronos profita de la rechute à cœur joie 
Voilà les titans fins prêts à la guérilla 

Zeus promis de protéger notre demeure
Espoir est alors permis à ces vils humains  
Personne n’est cependant prêt à l’affront pour l’heure 
Père Zeus nous a toujours sauvés avec entrain 

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